Il y a exactement trois ans jour pour jour, suite à un bon « tuyau » de notre camarade Julien Scavini, nous vous faisions découvrir la petite maison Howard’s à la faveur d’un article mettant en exergue l’excellente qualité des cravates maison et, évidemment, la désormais célèbre passion communicative du maître des lieux, Frédéric Costa.
Depuis cet article, avec lequel il n’est pas exagéré de dire que nous avons ouvert à Howard’s les portes d’une reconnaissance nationale (et même internationale) amplement méritée, le moins que l’on puisse dire c’est que Frédéric n’a pas chômé pour à la fois développer ses gammes, être constamment à la hauteur de sa réputation (en plein essor) et proposer, saison après saison, des collections de plus en plus pointues propres à satisfaire les plus exigeants d’entre nous.
Et alors que, depuis le début, nous avons surtout mis l’accent sur les très belles cravates d’Howard’s, force est de constater que Frédéric a récemment mis les bouchées doubles pour monter également en gamme dans ce qui reste le coeur de son business : les chemises.
Aujourd’hui, après presque deux années de travail de fond sur sa production, son organisation et la qualité de ses produits, Howard’s présente une collection de chemises en (très) net progrès sur tous les plans, et ce, pour des tarifs qui restent particulièrement accessibles : entre 119 et 139 euros en fonction des modèles et des tissus. A noter :
– Des patronages intégralement revus, cinq types de cols disponibles, deux types de poignets, deux coupes (slim et regular).
– Des finitions beaucoup plus travaillées : col semi-entoilé (entoilé à l’intérieur au contact du cou et utilisant un thermocollage fin et haut de gamme sur la partie extérieure), des coutures plus fines (8 à 9 points par cm), des coutures anglaises, la dernière boutonnière horizontale et des hirondelles de renfort pentagonales.
– Les boutons sont désormais en Mother of Pearl d’Australie. Frédéric les a choisis plats et légèrement creusés à l’intérieur pour protéger les coutures du tambour lors du passage en machine à laver. Enfin, last but not least, les boutons sont tous cousus main façon « Zampa Di Gallina » (patte de poule) et montés sur un pied de bouton pour faciliter le boutonnage (un détail particulièrement agréable pour ceux qui, comme votre serviteur, en ont marre de se déchirer le pouce tous les matins sur des boutons épais et quasiment impossible à boutonner).
– Les tissus sont classiques et issus des bonnes maisons italiennes comme Mason, Albini ou Canclini.
C’est incontestablement le point fort d’Howard’s : des gammes de cravates toujours originales, esthétiquement très réussies et très bien réalisées. Au menu de cette rentrée 2016 :
L’idée de Frédéric d’utiliser des fils de laine sur des métiers à tisser destinés originellement à la grenadine de soie a fait mouche (si j’ose dire), avec des cravates à larges bandes (très années 60) qui sont devenues les best-sellers de la maison.
De belles nouveautés aussi dans cette gamme, avec, notamment, quelques beaux modèles en laine VBC.
En tissu Loro Piana Super 150s, en flanelle/cachemire ou en grenadine de soie petite maille, il y en a vraiment pour tous les goûts. Une variété de choix vraiment appréciable pour les amateurs de belles cravates.
Après avoir connu un gros succès l’hiver dernier avec ses écharpes réalisées en tissu VBC, Frédéric récidive cette année avec une collective rénovée et, une fois de plus, très bien « sentie ».
Dans la même lignée que les écharpes, les pochettes en laine VBC proposent des bords roulottés et une petite surpiqure en point de croix.
Du beau travail une fois de plus. Un goût de plus en plus sûr, une belle créativité et un entrepreneur vraiment passionné qui cherche constamment à faire mieux pour ses clients et à offrir un rapport qualité-prix irréprochable. L’archétype de la maison que l’on aime et que l’on soutient chez PG.
Chapeau Howard’s !
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Boutique Howard’s : 45, rue d’Amsterdam 75008 PARIS.
Tél : +33 1.48.78.25.71
Boutique en ligne : Howards.fr
